top of page

Un moment en Iran 2017

Aéroport CDG, Terminal 1, arrivée en taxi, il est 2h du matin...

J'ai prévu de passer la nuit a l'aéroport afin d'éviter de faire le trajet le matin même en provenance de Grenoble.

Le terminal est vide, aucune activité, car aucun vol n'est programmé à cette heure de la nuit.

La nuit va être longue.

A 5h, le terminal se réveille tout doucement, des voyageurs, des employés, ça commence à bourdonner....enfin!!!

Le vol Mahan Air est prévu à l'heure et se fera en A340-600.

après avoir donner les bagages, direction la salle d'embarquement.

en tout et pour tout, il y aura seulement 60 passagers dans un avion ayant une capacité de 300.

Autant dire que le vol s'est bien passé, arrivée à l'heure.

Direction Téhéran, pour y passer la première nuit....

J'ai pour projet, de faire une reconnaissance des capacités hôtelières et touristiques de l'Iran afin de mettre en place mon projet personnel: faire connaitre l'Iran aux touristes français.

Et pour cela, j'ai visité le pays et des kilomètres, j'en ai fait...que ce soit l'avion, le train, le bus ou encore le fameux savari (taxi collectif interurbain).

Après les rencontres qui vont bien, je décide cette année de compléter mes manques en visitant : Kerman; Mahan; Les Kalouts; Shiraz; Esfahan; Khoramabad; Qom; Bojnourd; Mashhad; Ardabil; Damghan; Shahmirzad; Firoozkoh; Damavand.

Lors de mes précédents voyages, j'ai visité Yazd; Kish; Persepolis; Nakhsh Rostam; le désert Kavir; le bord de la mer Caspienne.

Mon périple commence par un séjour à shahmirzad (à 125km, au nord de Semnan)



De #Téhéran, en voiture, il faut 3h30.

L'endroit est magnifique et surtout reposant.


Après 2 jours passés a Shahmirzad, nous retournons sur Téhéran pour préparer notre prochaine destination: le barrage de LAR au pied du mont #Damavand.


 

Damavand: Le mont Damāvand (en persan : دماوند, Damāvand ou Demavend) est le sommet volcanique semi-actif le plus élevé de l'Iran. Culminant à 5 610 m, il est situé dans la chaîne de l'Elbourz, à 66 kilomètres au nord-est de Téhéran. La montagne est également connue sous le nom de Donbavand. Le sommet est situé à proximité de la côte sud de la mer Caspienne, dans le département d'Amol, province du Mazandéran. La dernière éruption de ce volcan remonte à sept mille ans. (extrait de Wikipedia).


 

Au réveil, on décide en famille de nous rendre au barrage de LAR.

Le moyen de transport sera le 4x4 familial (suzuki Grand Vitara). Initialement, il est prévu de faire l'aller/retour dans la matinée, juste histoire de voir si le mont Damavand est toujours là.

Après un trajet agréable a travers des paysages montagneux magnifiques, les circonstances ont fait que nous passions la journée entière autour du barrage.

Le fait d'avoir a traverser les villages sur le parcours, nous décidons d'acheter tout le nécessaire pour faire un barbecue. En Iran, ça s'appelle: djoudjeh kabab.

A notre arrivée, nous ne regrettons pas notre choix.



Il est bien là. Après cette journée, pas loin de Téhéran, le dépaysement est complet.


 

Le prochain étape sera #Kerman, je prendrai le train (15h de trajet).

Aujourd'hui le départ vers Kerman est prévu à 15h30 de la gare de Téhéran, gare qui se trouve au sud de la mégapole.

A 14h, je prends le métro à Nobonyad (nord de Téhéran), et le trajet durera bien 1h! 1h? non pas parce que ça ne roulait pas, mais Téhéran est tellement grand...!

Arrivée après ce trajet animé par les vendeurs ambulants proposant pas mal de choses qui ne servent à rien (chargeur, pile, crayon, ceinture, chewing gum, etc....), au moins ça anime le métro.

Direction le quai, je suis le dernier à monter dans le wagon en tête de convoi (situe juste après la locomotive).

Le compartiment VIP est constitué de 4 places spacieuses, ou m'attendent mes compagnons ainsi que boissons chaudes et froides pour les 15 prochaines heures. Le repas arrivera plus tard.

Si je n'avais pas choisi le VIP, nous serions 6 dans le compartiment!!!

Le trajet se fera a différentes vitesses, avec des arrêts aux gares, et également pour les heures de prières.... bref, ce sera long, très long!

Heureusement que les compagnons de voyages étaient agréables et que les discussions ont permis d'animer le voyage.

Arrivée prévue à 5h, le train entre en gare de Kerman à 6h30...pas mal. Mais fatigue malgré les couchettes.


La motrice

A la sortie de la gare, toujours se préparer à se faire aborder par des conducteurs de taxis (officiel ou non), et négocier le prix du trajet.

Je choisis le mien, direction mon hôtel: Khane pedari a Kerman.

Arrivée a l'hôtel, avec la fameuse question qui fait plaisir :"le petit déjeuner? vous le prenez maintenant ou après vous être reposé?"

Alors là, j'ai été agréablement surpris. Il est vrai que cette prestation ne faisait pas partie de leur service, mais le patron voulait que cette attention me soit faite.

Mon questionnement a généré une justification de leur part: vous venez de loin (Téhéran), il est normal que votre séjour à Kerman se passe de la meilleure des manières.

Autant dire que j'ai accepté.


Bon Appétit

Pendant que je prenais le petit déjeuner, le patron est venu a ma table, et autant dire que nous avons discuté notamment des potentiels de Kerman et de sa région.

Khane Pedari (nom de l'hôtel), signifie "maison de papa".... et c'était le cas. on s'y sentait bien!!!



Arrivé à 6h30, je me lève du petit déjeuner à 11h!!!

Je prends un peu de temps pour une petite sieste, puis prévois de me rendre au bazar de Kerman a 15h.

Après la sieste qui m'a permis de récupérer de la nuit, je me sens en pleine forme pour la visite du bazar.

Kerman a une particularité: pas d'ancienne cité. Les constructions réalisées a l'époque ne tiennent plus debout, et il était préférable de détruire pour rebâtir.

Le #bazar: a cette heure de l'après-midi midi, 15h, il fait chaud, très chaud, 40 degrés. Pas grand monde, ce qui était bien et plaisant mais dommage car pour moi, un #bazar est un lieu agité dans tous les sens...or rien de tout cela.


Bazar Kerman

tous ou presque tous les magasins étaient ouverts sans l'être : le vendeur y était mais faisait la sieste. Une façon de récupérer avant le rush du soir, de 17h jusque 22-23h, minuit des fois.

Je continuais ma visite dans ce bazar immense.

Les cours annexes devenus des emplacements pour atelier, boutiques étaient d'anciens caravansérails.



Apres le bazar, apparait la "masjed djame" (la mosquée du vendredi), il y a un masjed djame dans toutes les villes.

Celui de Kerman, est immense et magnifique. On sent bien qu'il a été reconstruit, car je vois une symétrie parfaite et une prise en compte des effets climatiques.



(sympa l'horloge...)


 

Apres la mosquée du vendredi, je vais me rendre a l'atashkadeh de Kerman.

C'est la flamme des zoroastriens, considérée comme éternelle.

Direction la partie Zoroastrienne de la ville, une partie bien entretenue, verte avec un musée, un bâtiment administratif ainsi que le bâtiment de la flamme.

Le calme de cet endroit m'a saisi (en comparaison - Spoiler - avec celle de #Yazd qui est submergé de touristes). Il n'y avait que moi...

Et même a l'entrée du musée, payante, une personne était au guichet pour percevoir le paiement. La journée devait être longue pour elle. Pendant, toute ma visite du lieu, je n'ai croisé personne, autant dire le calme, la tranquillité te saisissent. En quelques sortes, le temps semble s'arrêter.

Et a ce moment, tu te poses les questions: mais comment font les zoroastriens pour maintenir cet endroit nickel? ont ils des subventions de l'état? est ce les dons des croyants?

La flamme éternelle m'a laissé sur ma soif, les braises étaient brûlantes mais pas de flammes visibles et de plus derrière une baie vitrée (je mets la photo mais pas très qualitative)



Après cette visite qui m'a surpris, je ne le cache pas, je retourne à mon hôtel, (la chaleur épuise),

Là je revois le patron qui me propose d'aller voir les #kaluts, le lendemain.

Après une nuit reposante, et surtout une nuit ou j'ai pu me remémorer tout ce que j'ai vu lors de ma première journée, me fait dire que demain sera pareil.....je m'en réjouis d'avance.

Après une matinée, durant laquelle je n'ai rien fait (peut-être le contrecoup des 15h de train), j'attendais mon rendez-vous: Neimat, mon guide pour les Kaluts, devait passer me chercher vers 15h.

Pourquoi cela s'appelle les Kaluts? pas d'orthographe précis concernant ce mot, cela peut s'écrire Calout, Caloots, Kalout etc.... moi j'ai choisi Kaluts, pourquoi? parce que......


 

Alors, l'explication du mot:"Ka", pour faire référence aux canyons des US, et "luts", pour faire référence au désert de lut. d'ou le mot Kalut.

En pensant a cette référence US, ainsi que le désert de lut, je me suis mis a rêver, sur ce que j'allais voir!!!


 

Mais avant d'arriver aux Kaluts, j'étais encore a l'hôtel a attendre Neimat, mon guide qui arrive a l'heure.

Accompagné de son Nissan Patrol, cuvée 1997, il prend la route direction les Kaluts (150km de Kerman).

Ces 150 km, seront les km les plus impressionnants de ma vie, non pas niveau sécurité car le patrol assure, mais plutôt sur ce que je vais voir et ce que je vais apprendre.

Tout d'abord, a Kerman, il faisait 42 degrés l'après-midi, et c'est pour cela que l'on a fixe le rendez vous a 15h, afin d'arriver aux Kaluts vers 17h, 17h30.

Et dans mon esprit, il va faire très chaud lors du trajet...

Au bout de 30 minutes, on arrive a Sirtch, une petite ville, ou il fait 25 degrés, et ou on cultive tous les fruits et légumes ne nécessitant pas de haute température.....15 minutes plus tard, un village dont le nom m'échappe, 40 degrés, on y cultive les dattes....Quoi? en 15 minutes? c'est pas possible, manquerait plus qu'il y ait une station de ski...et...et...

"c'est le cas, a 10 minutes d'ici, tu peux faire de la luge" me dit Neimat d'un ton normal.

Normal, normal.... pour lui c'est normal, mais moi en France..... ce n'est pas en 10-15 minutes, que l'agriculture change!!!

Ca y est, je suis fasciné...j'adore l'#Iran...

et j'ai encore une autre question: serai je encore surpris?

Sur le trajet, Neimat me demande de regarder la route que l'on a descendu en palier, il parait que la photo est sur National Geographic, mais je n'arrive pas a mettre la main dessus... En fait, en le descendant avec ses paliers tout en ligne droite, et bien en le regardant d'en bas, on a l'impression d'une loooooooooooongue ligne droite avec montée permanente!!! c'est anecdotique mais franchement a couper le souffle.

On arrive à Shahdad....Comme dit Neimat, c'est le dernier lieu de vie. Apres cela, plus rien.

Comment ça plus rien? Oui, plus rien....seuls les routiers empruntent cette route qui va vers Mashhad, et ils l'empruntent exclusivement de nuit. Ah!

Pas de réseau téléphonique, pas d'eau, pas de station essence, pas... pas... rien quoi! Oui rien!

Seuls, les réseaux de sécurité nationale fonctionnent après #Shahdad....comment? je ne sais pas.

Qu'est ce qu'il y a à voir à Shahdad? 45 degrés, 17h!

"un Qanat"

"un Qanat? qui fonctionne?"

"oui, oui, il fonctionne!!!!"

Alors là, avec tout ce que j'ai appris a l'école, que dans une température pareille, l'eau, il ne peut y en avoir à l'air libre, a moins que ce soit en tuyau...."montre moi le Qanat, Neimat!"....



Wouah....et l'eau du Qanat permet d'alimenter en eau Shahdad....

Bon, on continue? parce que là...je suis tout (indescriptible).


 

Pour connaitre la définition du #Qanat, je vous propose de chercher sur wikipedia. fr.wikipedia.org/wiki/Qanat


 

On quitte Shahdad, et direction les kaluts... C'est pour cela qu'on est venu quand même.

Après 10 minutes, sur la route la plus dangereuse, sur celle ou il n'y plus rien..."c'est quoi, ce que l'on voit de chaque côté de la route?"

"Ce sont des Nepka" me répond tranquillement Neimat.

Nepka? qu'est ce que c'est?

Ce sont des monticules de terre, sur lesquelles poussent des arbres! hein? des arbres, en plein désert? et puis quoi encore....?


 

Toutes mes notions s'effondrent.

Désert = sol sablonneux

Désert lut = ancienne mer (il y a des milliers d'années)

ancienne mer = salé

sel = plante ne pousse pas

Et avec tout ça, on a ces #nepkas communément appelé pot de fleur suspendu.

"Neimat, tu me dois une explication".

"Les Nepkas sont ces pot de fleur suspendus sur lesquels poussent l'arbre qui donnent une substance sucrée a partir duquel on produit le fameux nougat iranien (gaz iranien). Cette substance est collante, et à chaque printemps, cette substance coule des arbres...étant collante, elle fait s'agglutiner le sable charrié par les vents, et par conséquent les pousses de cet arbre peuvent pousser car le sel reste dans le sol et n'est pas charrié....et chaque année, c'est le même scénario....donc ces monticules sont amenés à grossir"



Encore une fascination, mais la province du Kerman.....c'est magnifique!

Allez direction Kaluts...sur la fameuse route ou il n'y a rien.

Le dépaysement est absolu, il fait 48 degrés, le vent est chaud....voire brulant...mais pas grave, l'instant est la, je profite....

Je me dis que je suis sur le fond d'une ancienne mer....

Je mets des photos....et la je ne dis plus rien!



Après cette magnifique journée, j'ai assisté au coucher de soleil (plus de batterie désolé), et on est reste jusqu'à 22h, contempler les étoiles ainsi que la voie lactée.....

Merci, merci pour cette journée.

On retourne à Kerman, avec des souvenirs pleins la tête.

Demain, ce sera direction #Mahan pour d'autres aventures.


 

Ca y est, on quitte Kerman.

Apres avoir remercier le patron de Khane Pedari (notre hôtel ou plutôt mosaferkhane des deux derniers jours), direction Mahan, hôtel Motevali Bashi.

Apres avoir choisi un savari (voiture particulier qui remplit et fait l'A/R toute la journée), arrivée à destination 30 minutes après.

Entre Kerman et Mahan qui veut devenir un pole de loisir, un 2 x 4 voies est construit....une longue ligne droite, et de chaque côté: complexe touristique, parc, Piscine genre aqua land...etc...

Le trajet se passe tranquillement.

Après avoir pris ma chambre, je décide de faire un petit tour dans Mahan, ou se trouve une mosquée historique, celle de Neimat allah Vali, fondée en 1437.

Magnifique, une architecture harmonieuse, ainsi qu'une mise en valeur de l'eau et des plantes....



Cet endroit était reposant.

Après ça, direction Bagh #Shahzdeh, puis la citadelle de #Rayen (l'équivalent de #Bam).

Le Bagh Shahzdeh, un coin de verdure, un coin de paradis ou l'eau, l'attraction terrestre, la végétation ainsi que les constructions ont fait de ce jardin un lieu de repos (a l'époque), et aujourd'hui un lieu de restauration et d'hébergement.



Après le Bagh, qui est très joli, mais qui manque, a mon avis, de management... je suis resté sur ma faim: je voulais plus d'histoire, plus d'immersion. Or, ce n'était pas le cas.

Serait ce l'effet Kalut?

Direction, la citadelle de Rayen, qui dit être comme celle de Bam en plus petit et en moins détruit (cf. tremblement de terre 2003).

Effectivement, la citadelle historique porte bien son nom, et en plus, il est possible de ressentir ce que vivaient les habitants de l'époque....



La #citadelle a tenu toutes ses promesses, en plus, ce que j'apprécie énormément, cela fera l'objet d'un sujet entier: l'investissement du gouvernement. Je ressens que le gouvernement attache de l'importance à son passé et investit très sérieusement dans ce secteur. Mais j'en parlerai plus longuement plus tard.


 

Retour à l'hôtel, pour un retour à Kerman puis le lendemain, direction #Shiraz en bus VIP...

Shiraz, ville que j'ai visitée il y a 4 ans.

Et j'avais visité à l'occasion #Persepolis, #NaghsheRostam, et dans Shiraz même: #hafezieh, #saadieh et le bazar. Par conséquent, ces endroits ne seront pas évoqués dans ce carnet. (si vous le souhaitez, je peux retrouver les photos...).

Réveil à 9h, après le petit déjeuner, copieux comme d'habitude, je rends la chambre et direction le terminal de Bus de Kerman.

L'avantage de ce mode de transport: prix très attractif, pas nécessaire de réserver a l'avance et un départ toutes les heures.

Arrivée au terminal: assez déçu de l'endroit, le terminal est neuf mais les escalators ne fonctionnent pas, les ascenseurs sont sales. Seuls les commerces ont l'air entretenus et animés. Et je choisis la compagnie 14 qui a un bus sur le départ, bien!, mais c'est le seul où le comptoir n'a pas d'éclairage, soi disant problème électrique....dommage, ça me laisse une mauvaise impression.

Pas grave, mon bus est là...#VIP en plus!

VIP ne veut pas dire service exceptionnel mais plutôt chaise spacieuse, se transformant en couchette, avec repose pied et configuré en 2-1.

De quoi, se dire que le trajet se passera tranquillement.



Le trajet se passe plus ou moins bien:

Le plus, je l'ai déjà évoqué (l'assise), et un encas distribué (style avion).

Le moins, c'est le trajet long 8h, la climatisation efficace mais éteinte dans les phases de montée (pour donner de la puissance au moteur), et le PNC, inexistant, bruyant, et pas serviable du tout.

Personnellement, je remercie toujours les personnes qui se donnent du mal, et bien là: non, pas question de les remercier.

Arrivée à Shiraz vers 23h, direction chez un ami qui connait bien la ville.

Le taxi nous dépose à destination.

Je n'attends qu'une chose: dormir pour mieux attaquer la journée du lendemain. Pas mal de choses à voir dans cette magnifique ville.


 

Shiraz, j'y ai passé la nuit...

Je tiens seulement a clarifier un point: j'ai fait une entorse a la règle, je ne suis pas a l'hôtel, (je le rappelle c'est un des objectifs de mon voyage, faire une reconnaissance des hôtels traditionnels iranien).

En résumé, pas de nuitées d'hôtel mais un échange avec les patrons d'hôtel au programme.


 

La première journée a Shiraz sera essentiellement consacrée a cela. Des hôtels, j'en verrai 8... plus ou moins bien, mais cela je le garde pour mon #site internet (www.visiter-iranautrement.com).

Les emplacements d'hôtel, me permettent d'envisager une visite des endroits a voir. Je commence par le premier, la mosquée Nasir Ol Molk, après avoir marcher 3 minutes, j'arrive devant l'entrée. Durant ces 3 minutes de marche, je me languissais déjà de voir cet intérieur éclairé par le soleil a travers des vitraux de couleurs, il parait que c'est magnifique surtout au lever du soleil, et surtout en hiver, lorsque le soleil est bas dans le ciel.

Ca tombe bien, c’est l’été, et il est 14h....Problème?

Euh, oui, problème. c'est fermé.... Quoi? a cette heure ci? Je vois les heures d'ouverture: 8h - 11h puis 15h - 18h.

Il va falloir s'organiser, et gérer avec le programme que j'avais prévu et surtout faire avec la chaleur (40 degrés a ce moment), je décide de revenir.

En fait, je m'occupe des hôtels aujourd'hui, je vois la totalité des hôtels et demain je découvre Shiraz.

A noter, que Shiraz, j'y ai déjà été et par conséquent, je verrai cette fois les endroits que je ne connais pas encore.

Allez, c'est partie, je vais déranger les responsables d'hôtel... Les échanges sont cordiaux, ça augure de beaux projets pour l'avenir.

Petite anecdote: pour le repas, je vais manger au restaurant "Sharzeh", je conseille sérieusement. Ambiance tranquille, buffet de qualité, music live traditionnelle, et service irréprochable. Bien.

Alors cette première journée s'est passée de manière professionnelle, j'en ai quand même profite pour voir la madrasa du khan, fondée en 1615, et toujours en activité.



Cette visite sera le seul écart de la journée.

Le soir, je me couche tôt, pour arriver a voir la mosquée Nasir Ol Molk.

Au petit matin, il est 10h. Je viens de me réveiller. Comment est ce possible? Vais je arriver a temps a la mosquée? ou va-t-il fermer?

Une seule solution: demander a mon hôte le temps pour le trajet...

"faut compter 45 min", Aïe...pour la matinée c'est mort.

Pas grave, j'irai a partir de 15h.

Alors je me dis: allons d'abord au restaurant et ensuite faisons les visites nécessaires.

Pour le restaurant, mon hôte m'emmène au restaurant haftkhan. qu'est ce?

C'est en fait un nouveau complexe moderne exclusif pour la restauration.

"haftkhan" veut dire 7 royaumes, et donc il y a 7 façons de se restaurer: fast food, a emporter, traditionnel, pizza, a volonté, etc...

et cela dans un complexe sur 4 étages....

Comme je n'ai pas pris de photos, je vous mets le lien internet.

Mais, je promets a mes futurs compagnons, "je vous y amènerai".

J'ai choisi le buffet a volonté, et j'ai apprécié le principe.

En plus d'avoir des buffets garnis a souhaits, il y a également le principe anti gaspillage. Au départ, ils demandent une somme (100 Tomans par personne), et en cours de repas, s'il voient qu'il n'y a pas de gaspillage, ils retournent 30 Tomans par personne, dans une enveloppe, sous forme de cash...accompagne d'un mot de remerciement...Je trouve cela sympa.

Allez!, direction la mosquée tant voulue, puis après le reste suivra!

La mosquee Nasir ol Molk, MAGNIFIQUE...

Voici quelques photos, moi je ne dis rien...Je vous laisse regarder.



Si j'étais venu en hiver, a 8h du matin, le soleil aurait rendu cette salle rose...en passant a travers les vitraux....Sûr je reviendrai. Mais bon, j'ai trouvé ce petit effet. Cela se passe dans la cour intérieure (partie privée de la mosquée). Dans toute mosquée, on a une cour principale et une cour (plus petite en général) privative.



J'ai d'autres photos, le choix a été difficile. Espérant que celles ci vous plaisent.

Il est temps de continuer notre visite....

Au revoir Nasir Ol Molk, merci pour l'exigence que tu as eue pour construire cette mosquée. Originale et envoutante par le calme et la sérénité qui y régnait.

Je vous avouerai qu'après le restaurant, une petite sieste s'est imposée dans la mosquée, mais Chut, ne le dites a personne.

La suite de la visite....bientôt!


 

Apres avoir été émerveillé par la mosquée, je continue ma visite. Direction la maison de Zinat ol molk ainsi que le jardin attenant a la maison.

Cette maison est connectée au jardin par un passage souterrain. Le jardin était utilise par la famille pour recevoir invites et convives, et la maison faite pour se reposer (privée).

Cela m'intrigue...alors j'y vais curieux et intéresse.

En chemin, je croise un petit cafe, et a ce moment, je me dis qu'un expresso s'impose.

Le cafe est tenu par une dame gentille d'une 50aine d'années. L'endroit est petit, seuls deux bancs poses contre les murs, face a face, font office de sit-in.

Et la, les murs de carrelages vetus sont tout simplement magnifiques.

Il y a la preuve de passages de tous les clients du cafe...



Cet endroit m'a enchante, et je ne vous dis pas la qualité du cafe....il est écrit sur les murs.

Apres cette visite direction, la fameuse maison.

En entrant, je me dis que les instances s'occupant du tourisme en Iran ont compris l'importance des ressources que le pays a en sa possession.

Petit a petit, tous les endroits touristiques sont réhabilités et de manière qualitative.

J'ai adore.


 

La maison est l'une des plus belles maisons de Shiraz. Construite entre 1879 et 1886 par une riche famille commerçante, les Qavams, actif dans la politique locale. Le sous sol a été transforme en musée présentant des céramiques et des objets d'orfèvrerie. Dominant un jardin traverse de canaux, la maison possède un grand iwan tapisse de miroirs. Sur son fronton en céramique figure l'ancienne armoire de l'Iran: le lion, le soleil et des anges portant une couronne royale. Sur les murs de soubassement, des bas reliefs imitent ceux de persepolis. Cette maison appelee jardin de Narenjestan, est connectée a la maison Zinat Ol Molk (intimité de la famille), relie par le fameux passage souterrain.


 



Et a partir de ce moment, la batterie de mon portable a lâché, Aie, pourtant le soleil commence a se coucher....et la encore c'est toujours magnifique. Mais pas de photos....Désolé.


Allez, direction hôtel, pour continuer la visite de lendemain.

Réveil, petit déjeuner a l'hôtel.

Je décide de visiter le Shiraz historique ou plutôt le Shiraz touristique connu de tous bon touriste qui se respecte.

Aie....on est Vendredi, et ce jour est l'équivalent du Dimanche. Ce qui veut dire que le bazar sera ferme. Encore Aie, car j'ai prévu de quitter la ville direction Ispahan.

C'est un peu désabusé que je visite le #hammam, le Arg Karim Khan et.... et puis non, rien n'égalera la mosquée Nasir Ol Molk, que j'ai trouvé magnifique.

Après cela, je vais récupérer mes affaires direction terminal de bus de Shiraz. Prochaine étape: #Ispahan.


 

Je souhaite m'expliquer par mon manque de motivation concernant mon Vendredi a Shiraz:

1- après avoir vu la mosquée Nasir Ol Molk, un endroit calme, ou il y a possibilité de se projeter dans le passe, de réfléchir, de voir une architecture ou il n'y pas de faute de gouts. Il n'est plus possible de rebondir immédiatement après. Cela est valable pour les personnes émotives comme moi.

2- Vendredi, toutes les administrations sont fermées, et le bazar connu comme le poumon économique de chaque ville respecte cette tradition, il y a un sentiment de manque...une partie de la ville dort.

3- Le ministre de la culture et du tourisme donne les moyens pour entretenir tous les endroits historiques, touristiques, culturels, et cela se voit. Le hammam de Shiraz a été rénové, l'endroit est devenu culturel. En entrant en tant que visiteur, on entre dans un hammam en pleine activité.



Et puis direction le #Arg Karim Khan, qui est ouvert.

Pareil....la mosquee Nasir ol Molk m'a refroidi.



Par contre, je ne dénigre pas du tout ces endroits magnifiques.

En revanche, je conseille très sérieusement de voir la mosquée en dernier...

Simple recommandation.

Cette fois, je ne suis pas allé hors Shiraz, par conséquent pas de #Persepolis, #Pasargades etc...

Il y en aura la prochaine fois. J'ai visite ces lieux quelques années auparavant.


Alors, j'en étais a récupérer mes affaires, direction terminal de bus pour me rendre a Ispahan.

Le trajet se fera de nuit, en VIP, l'arrivée est prévue a 6h du matin.

Le propriétaire de l'hôtel m'y attend avec le petit déjeuner.....

Et oui, séjour en hôtel a Ispahan.

Arrivée 4h du matin au terminal d'Ispahan. Le trajet se passa plus ou moins bien.

En effet, le chauffeur prenait les virages à pleine vitesse et cette sensation que le bus va se retourner, seul, moi l'ai ressenti. C'est surement le style de conduite a la française (trop épuré) qui m'a rendu sensible a ce point.


 

Mais bon, a noter, que le réseau routier en #Iran, est bien entretenu et la majorité des routes inter villes sont en 2x2 voies. (sorte d'autoroute gratuite). Mais malheureusement, le style de conduite des iraniens est encore à l'étape "j'ai eu mon permis dans une pochette surprise".

Et cela, malgré la campagne de sécurité routière menée par le gouvernement.


 

Revenons a mon trajet, arrive à Ispahan, et comme d'habitude, a chaque arrivée de bus de voyageurs, une nuée de chauffeurs privés (c'est a dire taxi non officiel), proposent leur service pour nous amener à destination.

Cette situation me gêne vraiment, tu arrives d'un long trajet, plus ou moins endormi, fatigué, tu dois déjà entrer dans la négociation ou tout simplement faire un casting pour choisir ton chauffeur le moins cher...

Je vous conseille dans ces moments, de temporiser: ne répondez à aucun, même si vous êtes suivi, récupérer votre valise, éloignez vous du bus, respirez un bon coup. Puis entrez dans la négociation en proposant un prix bas pour votre destination. puis montez unité par unité...

Il faut tenir compte du niveau de vie dans chacune des villes.

A #Téhéran, il est naturel que le prix du transport soit plus élevé qu'en province.


Bon je choisis mon chauffeur, direction hôtel pour terminer la nuit.

En plus, le patron m'offre la prestation 1/2 journée (car arrivée avant 14h), et le petit déjeuner. Autant dire que je vais bien dormir.

Réveil un peu tardif, dans une chambre que je qualifierai de "pas top", mais la literie était bien.

Direction petit déjeuner, qualitatif mais seul hic, j'ai demandé un oeuf au plat, et a cette heure ci, le cuisinier est parti donc ma demande ne peut être honorée.

Ah bon? un regard au pendule me donne 11h20, ah d'accord.

Je ne dis rien mais j'accélère la cadence afin de profiter de ma journée 1 a Ispahan. (ou Isfahan).


Je ne connais pas la ville, mais je décide de tout faire à pied, il parait que "tous les chemins mènent à la place royale"....Je vais tester ce dicton.

Amsterdam? non Isfahan, ce sont des #motos.


Amsterdam? No Isfahan

Après quelques ruelles vides, il fait chaud, très chaud, j'arrive à une sorte de porte (comme une entrée)... Je passe la porte, et là, je me rends compte que je viens d'entrer dans le bazar d'isfahan, côté sud. Je vois que le bazar est en phase de préparation pour le soir.

Pas grave, je décide de flâner d'un commerce à l'autre, de partager un sourire, une parole avec les vendeurs, les employés, il est vrai que je me sens très bien, malgré la chaleur et la soif.


Concernant la soif, en Iran, tu ne risques pas de manquer d'eau.

Tous les points d'eau sont potables. Certains proviennent de source naturelles, d'autres sont mis a disposition par un donateur qui peut être le propriétaire du magasin, ayant installé un distributeur d'eau réfrigéré.

La distribution d'eau est liée a un côté spirituel mais je ne connais pas les vrais raisons (apparemment le martyr du 3e Imam, Hossein?)

En tous cas, cela m'a servi.


Je m'installe à une terrasse de café, envie d'un expresso.

Le lieu est neuf, le personnel est disponible et le café est bon.

Mais que dire du bazar?

En plus d'être immense, magnifique, il est pratique: on y trouve de tout et c'est organisé par secteur.

Banque, Tissus, Artisanat, Joaillerie, Epicerie, Souvenirs, et a chaque secteur restaurant, cafe etc...

Je trouve cela très agréable et ludique.

Après un temps, je reprends mon chemin et effectivement le dicton est vrai: la place #royale...


Place royale Ispahan

Désolé pour la qualité de la photo, mais je n'ai pris que celle la...

Et cette place royale, immense, belle, et historique.

A noter sur la photo, présence des deux piliers qui servaient a l'époque ou la place était le théâtre de parties de polo.

Par ou commencer? c'est tellement grand.

Et je me dis:"commence par le début ".

C'est vrai, alors j'attaque.

Je vais au centre de la place.



Après je décide de visiter le palais Qapu, car je pourrai avoir une vue de la place en hauteur et voir ce lieu historique m'est très important.


Je me dirige vers l'entrée du #AliQapu...

La fermeture est imminente, la preuve, après avoir acheter mon ticket d'entrée, le gardien verrouille le portail après mon passage...! Quelle chance, cela signifie qu'en faisant durer je pourrai avoir les lieux pour moi.

Le palais, de l'extérieur, ne le montre pas, mais il fait l'équivalent d'un immeuble de 7 étages. Et en étant sur la place royale, tu ne peux deviner cette hauteur, cela montre la taille de la place elle même.

C'est comme les avions que l'on voit dans un aéroport, ce n'est qu'au moment de l'embarquement que tu te rends compte de la taille réelle de celui ci. (je ne sais pas si je me suis fait comprendre).

Bref, je commence la visite, en empruntant un escalier en colimaçon et arrivée sur la terrasse surplombant la place.

La terrasse est pleine de visiteurs locaux et étrangers. Assez bruyant, dû a la présence en nombre d'enfants, était ce une cour d'école?

Non, c'est le principe des vacances d'été...j'oublie toujours. Je comprends l'atelier lecture pour enfants.


Enfin, revenons a mon sujet (qui, j'espère vous donne envie de le suivre).

Arrivée sur la terrasse du palais...et la vue sur la place royale me scotche...c'est immense.

En fait, en Iran, tout est dans l'immensité, dans la démesure, et cela est dans les deux sens. Immensité dans la grandeur et inversement dans la miniature...

Aucun mot ne me permet de décrire ce que je ressens a ce moment. (sauf qu'il fait chaud)



En regardant, et surement en méditant sur l'histoire de l'Iran, en imaginant ce que faisaient les hôtes de cet endroit, le gardien des lieux arrive et dit a tous que si on a prévu d'aller voir la salle de musique, c'est maintenant ou jamais....car l'heure de la fermeture est dépassée.

Allez, je me dirige vers la salle de musique, escalier en colimaçon, et j'apprends que cette salle s'appelait ainsi, non [pas pour des concerts, mais plutôt pour les moment où il y avait besoin de composer, ou tout simplement jouer d'un instrument.

Le plafond, mur, sont fait avec des empreintes d'instruments de musique. Il est dit que ces motifs sont soit amplificateur d'acoustique, et pour d'autres théories c'est pour camoufler le son.

Arrive la haut, je n'ai pu faire le test, car ça bougeait dans tous les sens...vacances, familles, enfants...



Cet endroit, je le conseille, les quelques photos ne permettent pas de montrer la sensation ressentie lors de la visite.

A la suite du palais, a l'heure de la prière du soir, la mosquée de l'Imam a ouvert et c'est l'occasion d'y aller.

Non pas que l'entrée est réglementée mais plutôt le fait de se déplacer pour trouver porte close est fatigant....Je rappelle l'Iran est immense, la place royale également.


Mosquée de l'Imam

J'y vais d'un pas assuré et émerveillé.

Arrive devant la mosquée, le flux des passants est bilatéral...certains entrent, sortent et d'autres traversent...bref ça va dans tous les sens.

Entree dans la cour et la c'est Magnifique, immense, beau, indescriptible.

La prière étant terminée, un #Imam dit un #prêche devant quelques fidèles, quelques personnes comme moi, se baladent dans la cour...l'ambiance est calme, chaleureuse et surtout une quiétude dans ces lieux fait que l'on se sent bien. Tranquille...



Malheureusement, je n'ai pas pu tester l'acoustique du dôme de la mosquée. Il parait qu'en se trouvant dessous, le moindre son est amplifié....dommage, le dôme est en cours de travaux.


Après cette étape, je continue ma visite direction le si o seh pol, et pol khadju.


 

Le si o se pol, ainsi que le pol Khadju sont des ponts. Pol veut dire pont en perse.

Si-o-se Pol (persan : سی وسه پل, pont « aux trente-trois arches ») ou pont Allahverdi Khan (Pol-e Allahverdikhan), est l'un des onze ponts d'Ispahan, en Iran. C'est l'un des ponts les mieux connus de la dynastie des Séfévides. Le Si-o-se Pol est un pont en arc à double niveau. Il a été érigé par ordre du premier ministre géorgien de Shah Abbas, Allahverdi Khan, vers 16081. Il se place dans la continuité du Chāhār Bāgh2. Avec ses arcades, dans les côtés et dans la base, il offre ainsi une possibilité de promenade à plusieurs niveaux, selon la hauteur de l’eau. Il sert de lieu de passage, mais aussi de barrage pour réguler le cours de la rivière. En le traversant, l’eau produit un effet de grandes fontaines grâce aux emmarchements. À côté se trouve un talār, le « kiosque des miroirs », d’où le souverain pouvait observer la rivière.


fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Khaju, Le pont Khaju (persan : پل خواجو, pol-e khajoo; prononcer Khadjou) est un pont remarquable de la ville d'Ispahan, en Iran. Il a été construit par le roi séfévide Shah Abbas II autour de 1650, sur les fondations d'un ancien pont. Servant à la fois de pont et de barrage (seuil) sur la rivière Zayandeh rud, il relie le quartier Khaju sur la rive nord avec le quartier Zoroastrien au sud. Il a également été conçu pour servir de bâtiment et de lieu de réunions publiques.

Le pont Khaju est un des plus beaux exemples d'architecture persane, construit à l'apogée de l'influence culturelle des séfévides en Iran. Selon l'archéologue américain Arthur Upham Pope et l'explorateur français Jean Chardin, il s'agit du « monument majeur de l'architecture des ponts persans et l'un des ponts les plus intéressants encore existant ». Cette structure était à l'origine ornée de fresques peintes et de frises en faïence colorée. En son centre se trouve un pavillon dans lequel Shah Abbas se serait assis pour admirer la vue. Aujourd'hui il ne reste du siège du roi qu'un banc de pierre.


 

C'est a pied que je visite Isfahan, il est vrai que c'est agréable surtout a cette heure, le soleil s'est couché. Parler de fraîcheur, c'est mentir mais on se sent bien...et ça je ne l'oublierai jamais.

En partant de la place royale, les rencontres sont nombreuses, quand je dis rencontre c'est le nombre de francophone que j'ai croisés. Et cela fait plaisir, car ayant vécu les années difficiles de l'Iran, mis au ban des nations que ce soit par les médias, ou tout simplement dans la façon de penser des gens. L'Iran vient de loin et à mon avis, aujourd'hui, il commence a s'installer dans la catégorie "the place to be" des agences, TO etc.. et également le voyageur solitaire...Et ça, ça n'a pas de prix a mes yeux, iranien ayant grandi en France.

Après ces rencontres, j'arrive au niveau l'hôtel Abbasi, un ancien caravansérail transformé en hôtel de luxe aujourd'hui. la fréquentation y est élevé, l'entrée est payante.

Je n'y suis pas entré mais voici le lien: www.abbasihotel.ir/en/ (le site est très bien fait).

Arrivée au niveau du si o se pol, l'endroit est fréquenté, immense, magnifique. En revanche, la rivière Zayandeh rood, n'existe pas ou plus. En fait le lit est sec. C'est attristant. Mais parait il que la politique du gouvernement oeuvre dans le bon sens et les résultats ne tarderont pas. J'ose y croire!



Après avoir traversé le pont, pas mal de personnes prennent des photos avec les lumières (effet d'ombre), d'autres assis discutent, beaucoup font des va et vient. Il y a également les vendeurs ambulants (je présume qu'eux n'ont pas le droit d'exercer...mais tant que la police n'est pas là...).

Ce pont est magnifique, mais il manque quelque chose...il manque une âme, peut être la rivière, le bruit de l'eau qui passe... peut être!

Allez, il commence a se faire tard, il me reste le pol e kjadju a voir. Alors je me presse d'y aller. Mais entre temps je m'arrête a une pizzeria italienne. J'ai faim et l'endroit mérite de s'y arrêter.


Blonde Sans Alcool

J'avais soif aussi...

Il s'agit de #bière sans #alcool, servie en pression. Il existe avec plusieurs goûts: citron, fraise, pêche, nature....et récemment goût café....

Le mien, citron...rafraîchissant.

Après avoir dîner, je reprends la direction de pol e khadju...En m'approchant du pont, j'entends de la musique, plus je m'approche, j'entends qu'on frappe dans les mains, et ça siffle aussi....

je me dépêche, en général ces phénomènes ne durent pas longtemps, "surtout s'ils sont de passage" je me dis.

J'arrive, la foule est présente, et une ambiance de fête règne a cet endroit.

C'est a dire?

En fait, vue l'acoustique naturelle générée par les arches du pont, les musiciens, chanteurs, conteurs viennent pratiquer sans retenue....et vue la longueur du pont, il y a différents salles de concert. Il y a l'embarras du choix.

De la musique pop, classique, traditionnelle.

A un endroit ça danse, un autre ça écoute, bref, il ne manque plus que le jeu de lumière et on y est en salle de concert.



Malheureusement, je ne peux pas mettre de vidéo pour montrer l'ambiance que j'ai filmée.


Ce que j'ai aimé, c'est qu'a chaque endroit qu'il y a foule, on a nos vendeurs ambulants et ceux la proposaient glace, pépites, bonbons etc.... ils savent y faire les iraniens.

Apres avoir passer quasiment 2h, je me rends compte qu'il est 1h du matin, et que si je tarde, peut être que je ne pourrai pas rentrer à mon hôtel.

Alors direction hôtel en taxi (Snapp)...

Arrivée au bon moment, en fait, le réceptionniste m'attendait.

Une bonne nuit et demain, je prends la route direction Téhéran.

Ce sera la fin de mon trip de reconnaissance des lieux d'hébergement.


Voila, c'est ainsi que je mets fin à ce carnet de voyage.


N'hésitez pas a mettre vos commentaires!

Merci de me lire, et je reste joignable pour diverses questions concernant un prochain séjour en Iran.

A bientôt et bon voyage,

Ehsan


Ce voyage date de 2017, photos prises avec Iphone 6 et 5.

85 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page